Des fils qui viennent du dehors me composent un geste qui se retourne et m’atteint au-dedans. Je ne sais qui recherchent ces fils, quelle autre complicité ou réponse ou lien, quelle autre conjuration de formes. Ou peut-être qu’aucun geste ne leur importe et qu’ils poursuivent simplement les fils épars de l’autre côté, pour s’attacher à eux, et que je suis uniquement le lieu où le noeud est possible ?
Roberto Juarroz : Poésie Verticale, Points Fayard 2006, page 42.