Proposition de Pierre Bastide

Devenir arbre, faire le mur.
Vendredi 22 mai 2015

Pierre Bastide anime des ateliers à l’association du « Manège du Cochon Seul » à Nevers.

La proposition

DEVENIR ARBRE FAIRE LE MUR

UNE RENCONTRE D’ÉCRITURE CONÇUE COMME UN MATCH D’IMPRO

DE LA PHOTO À L’ÉCRIT EN PASSANT PAR L’IMPRO (les règles du match d’impro transposées à l’écriture)

Parce qu’on écrit avec tout le corps, et pas seulement avec la tête, en recevant, en ressentant, en répercutant des messages, en entendant des voix, pas seulement avec des mots

pour que l’imaginaire prenne corps avant de gagner le cerveau et s’emparer du stylo… pas de prise de tête, rien que du jeu !

deux équipes (de cinq ?) : les arbres contre (ou avec ?) les murs

dans chaque équipe un coach, des joueurs, pendant que les uns jouent, parlent, les autres écrivent…

on joue avec des photos (distribuées par l’animateur ou tirées comme des cartes ?)

le jeu est tantôt individuel, tantôt collectif…

les deux équipes jouent ensemble (c’est une mixte) ou séparément (c’est une comparée). la rencontre se joue en un certain nombre d’épreuves (nombre tiré au sort au début) qui vont de la plus simple à la plus complexe. L’animateur indique ce qu’il faut faire à chaque reprise et combien de points elle vaut.

Le match est arbitré, minuté, par un arbitre (l’animateur ? pas forcément !) et, dans l’idéal, un public.

NB : dans les faits : 8 participants = deux équipes de quatre. Le jeu s’est en fait déroulé par binômes d’abord, puis une équipe de quatre, un duo, et deux solo ont joué/ écrit séparément (en faisant l’économie de l’impro).


Les Textes


Texte de Véronik

Je regarde l’horizon Je n’ai que ça à faire toujours la même orientation J’ai tenté de me déraciner je force de tout mon poids j’en appelle aux vents et aux tempêtes qu’elles m’aide à prendre élan je tends, je tends, je tends Mes bras branchus mon sexe charge de sève vers là-bas qui m’appelle rejoindre d’autres branches qui m’enlaceront un interstice pour me loger lové m’enraciner de nouveau ensemencer la terre je tends, je tends, je tends Et déjà je craque et déjà je ploie et déjà je suis là-bas


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