Quand écriture rime avec ouverture
Depuis le début, il y a chez les Tisseurs le désir de dépoussiérer l’image de l’atelier d’écriture, le sortir des lieux confinés et convenus, des actions dirigées vers des publics cibles (scolaire, handicap, exclus…) pour le faire entrer dans le vif de la vie.
Pendant deux jours à Blesle puis à Chilhac, l’écriture se déplace dans les jardins, dans les lieux publics, dans les ateliers de travail, les fermes ou les hébergements touristiques, elle va là où les gens travaillent, cherchent, se détendent, rient. Elle donne à voir un territoire vivant chargé de l’énergie des femmes et des hommes qui l’habitent.
Création, légèreté, pour tous les goûts
En pensant, en fabriquant leur Festivalet, les Tisseurs ont souhaité offrir une programmation de qualité, diversifiée pour chacun puisse y trouver un plaisir à son goût. Ateliers d’écriture, bien-sûr, avec une équipe d’intervenants sans cesse renouvelée et expérimentée, aux parcours très variés ; lecture à voix haute ; expositions ; siestes poétiques ; rencontres d’auteur ; concert…
L’écriture est parfois un labeur, au Festivalet elle est aussi une fête.
Coopérer et partager
Écrire est un acte solitaire et on a parfois le désir de rencontrer d’autres personnes qui creusent, elles-aussi, dans leur coin, ce qui peut survenir avec la langue.
Animer des ateliers d’écriture est aussi souvent un acte solitaire, qui attise des questionnements. Peu médiatisée, la pratique de l’écriture en atelier reste mal reconnue et ceux qui les font vivre parfois doutent. Le Festivalet existe aussi pour favoriser les rencontres entre amateurs d’écriture et intervenants en ateliers d’écriture, pour construire ensemble et de se rassurer les uns les autres sur la place qu’on occupe.