Écritures narratives

Et ces quelques mots résument parfaitement le projet de Marie Cosnay : s’approcher de la vérité au moyen de la fiction et du récit. Car cette histoire singulière des enfants Finaly en convoque d’autres, celles de la frontière, le rocher des Perdrix, et celles de ceux qui la traversent, ainsi que celles de toute une constellation de personnages dont les décisions et les convictions ont conduit à cet enlèvement. En explorant cette affaire par le biais des récits multiples qui y sont liés, Marie Cosnay fait de cette matière historique une enquête et un passionnant roman d’espionnage. (Note de l’éditeur)

Roman choral, Ce que c’est qu’une existence raconte cette mystérieuse évidence d’être au monde ensemble au même instant et de vivre des vies différentes.
(…) Se glissent des confidences intimes, des secrets douloureux. Tandis que le roman écrit les vies en train de se faire et se défaire. (note de l’éditeur)

Août 1985. À Paris, une femme s’est laissée mourir de faim chez elle pendant quarante-cinq jours en tenant le journal de son agonie. En 2018, le hasard met Grégoire Bouillier sur la piste de cette femme. Qui était-elle ? Pourquoi avoir écrit son agonie ? Comment un être humain peut-il s’infliger – ou infliger au monde – une telle punition ?

Se transformant en détective privé assisté de la fidèle (et joyeuse) Penny, l’auteur se lance alors dans une enquête pour reconstituer la vie de cette femme qui fut mannequin dans les années 50 : à partir des archives et de sa généalogie, de son enfance dans le Paris des années 20 à son mariage pendant l’Occupation… « Élucider voulant dire non pas faire toute la lumière sur le drame mais clarifier les termes mêmes de sa noirceur. »

Elle a tout abandonné pour lui. Elle avait du talent et commençait à être reconnue. Comme lui, elle est sculpteur. Mais elle est devenue sa servante. Insidieusement. Elle s’est oubliée, reniée et tente, au début de ce court roman intense, de prendre la fuite.

Violaine Bérot raconte, avec son style reconnaissable et poétique, cette tragédie que représente le fait de devenir « personne ». (Note de l’éditeur)

Nous faisons connaissance avec Bastien, garçon de la campagne épris de Nicolas parti trop tôt, et qui va toute sa vie combler ce manque par l’exploration des corps. Avec Bastien, c’est l’histoire d’un enfant qui grandit, d’un adolescent devenu adulte, d’un garçon conscient de sa différence, de son attirance pour le même sexe, de sa force de caractère à assumer ses choix, de ses questionnements sur l’identité et la notion de genre.

Blog : ça sent le book ! - http://casentlebook.fr/avec-bastien-riboulet/

à 25 ans à peine, Emma Becker a décidé de partir il y a quelques années à Berlin, où, contrairement en France, les maisons closes sont autorisées, pour faire commerce de son corps dans deux établissements différents, d’abord le Manège, lieu sordide et peu avenant, puis à la Maison, qui donne son titre au roman et dont elle a ( elle l’assume totalement ; on a donc envie de la croire) totalement apprécié l’experience.

Elle parvient à faire de son enquête immersive un objet littéraire d’une très grande beauté, enchaînant les portraits de femmes , dotée d’une vision très romantique - qui va totalement en opposition avec le coté glauque et sordide qu’on devrait attendre d’un tel sujet. (Bazart - commentaire sur babelio.com)

Comme il l’avait fait avec La mue, Pierre Bergounioux revient sur ses démêlés avec le temps et son inlassable travail sur l’existence. A toutes les échelles de l’histoire, il en flaire et détoure les empreintes. Tout n’est que résurgence dans ces Métamorphoses où chacun des actes présent semble procéder d’une cause à venir, et inversement.

Note de l’éditeur

Barbara Kingsolver commence son roman peu avant l’élection de Donald Trump, elle relate l’effondrement de l’Amérique à travers le vécu d’une famille de la classe moyenne. Un siècle et demi plus tôt, la théorie de Darwin sur l’évolution des espèces mettait en relief les rigidités de la société. Deux époques, deux héroïnes : Willa Knox, journaliste indépendante en pleine crise existentielle et Mary Treat, scientifique émérite largement oubliée malgré sa proximité intellectuelle avec Darwin, sont liées par une forte personnalité, un intense besoin de liberté et… une maison en mauvais état.

« J’ai conçu Canoës comme un roman en pièces détachées : une novella centrale, “Mustang”, et autour, tels des satellites, sept récits. Tous sont connectés, tous se parlent entre eux, et partent d’un même désir : sonder la nature de la voix humaine, sa matérialité, ses pouvoirs, et composer une sorte de monde vocal, empli d’échos, de vibrations, de traces rémanentes." Maylis De Kerangal

La Semaine perpétuelle est d’abord un livre sur les gens d’Internet. Écriture animiste, où toutes les choses du monde peuvent parler – où le monde est possédé. Un livre à la vivacité poétique frappante, la découverte d’une voix. (note de l’éditeur)

Revenir en haut