Écritures narratives

4. Ben, j’habite au hameau des Jousses, et je dois être leur premier voisin. Même si je suis pas à côté quand même. Le sentier pour chez eux, il part un peu après les Jousses, mais il faut connaître pour le trouver. Il rentre dans la forêt et après il grimpe fort, pendant deux cents mètres (...)

Un roman sur une lignée de sages-femmes L’autrice, Audur Ava Olafsdottir a choisi ce thème quand en 2013 les Islandais ont élu leur mot préféré : « ljosmodir », que l’on peut traduire par « mère de la lumière ». On peut parfois douter de la bonté de l’être humain, mais pas de celle des (...)

Une nuit dans un commissariat, à chaque cellule sa voix : Angel à l’étrange sourire ; une jeune femme soumise au harcèlement quotidien d’un entrepôt ; des émeutiers ramassés à la fin d’une marche pour le climat ; un vieux manifestant brutalisé ; un cadre en dégrisement ; un flic exténué ; un adolescent souffre-douleur… Parias d’une nuit ou d’une vie, ils n’ont rien à déclarer, mais un destin à endosser, des circonstances à ressasser, une colère à exprimer, des espoirs à ranimer.

Intense comme un combat de boxe, puissante comme un cri d’alarme, cette polyphonie livre la radiographie d’une société française pulvérisée par le mépris et les rapports de domination. À travers des personnages aussi violents que tendres, dont l’ardente énergie éclaire les ténèbres de la garde à vue, Marin Fouqué transforme sa rage en chant de révolte collective.

Note de l’éditeur.

McEwan entrelace événements planétaires et privés avec une telle virtuosité que cet étrange samedi devient la métaphore de toute une vie, de toutes nos vies fragiles d’Occidentaux pris dans la tourmente de ce début de siècle. Et cette réflexion profonde sur le hasard et le destin, les pouvoirs respectifs de la science et de l’art, la quête d’un sens qui résisterait à la mort,…

(note de l’éditeur)

… face aux images, je commence à noter mécaniquement ce que je vois : des visages, des moments où ces visages s’éclairent, en vacances au bord de la mer ou l’hiver en montagne, où des corps s’ébattent sur des pistes enneigées ; face aux images, je tente de ressentir coment ces scènes se (...)

Dans ce roman dérangeant, magistralement rythmé par l’alternance des points de vue et la présence obsédante de la nature, Ian McEwan excelle une nouvelle fois à distiller l’ambiguïté, et à isoler ces moments révélateurs où bifurque le cours d’une vie.

Note de l’éditeur

Il y a quelque chose de pourri au royaume d’Angleterre du XXIe siècle… Après L’intérêt de l’enfant, Ian McEwan n’en finit pas de surprendre et compose ici, dans un bref roman à l’intensité remarquable, une brillante réécriture d’Hamlet in utero.
Note de l’éditeur

7. Dans la famille, pourtant, on disait qu’il tenait de son père, qui dormait mal, mais beaucoup, avec une sorte d’avidité. Lorsqu’il restait plusieurs jours de suite à la maison, au retour d’une tournée, il passait presque tout son temps au lit. En revenant de l’école, Nicolas faisait ses (...)

Au début de la nouvelle, un étudiant se trouve à l’aube, près d’un feu, avec deux femmes : Vassilissa et Loukeria. Il leur raconte l’épisode du reniement de Pierre lors de l’arrestation de Jésus au jardin des Oliviers. (…) L’étudiant soupira et se plongea dans ses pensées. Souriant toujours, (...)

« Je consigne ici la crainte récurrente qui me prend à la gorge : que l’insignifiant drame que constitue, pour moi seul ou presque, l’horizon de ma mort, ici chanté en contrepoint des tragédies tressées qui embrasent le monde où je me suis inscrit, n’incite à la méprise, au vieux soupçon d’orgueil ; car en effet qui suis-je pour poser mon parcours en poids équivalent aux désordres mortels qui broient tant de mes frères ? car qui suis-je en effet pour oser célébrer ces deux naufrages muets en langue densifiée ? C’est que, tout simplement, je ne me résous pas à finir en laideur, autant aurait valu disparaître plus tôt, bien plus tôt, aux jours sombres où pointe la conscience des choses. »

M. R. - en quatrième de couverture

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