Louise WARREN : Bleu de Delft

Vendredi 23 décembre 2011 — Dernier ajout jeudi 9 février 2012

MATIÈRE

Ce que je lis, je pourrais le comparer à du compost. De la philosophie, de la poésie, des albums pour enfants, des essais, des mystiques, des baroques, tout cela j’en suis certaine se dépose au fond de moi, se mélange à ma langue. J’ai toujours cru que toute cette matière invisible que nous laisse la lecture s’organise, se transforme, afin de se préparer au lent travail de transfiguration que produit la pensée.

Louise Warren : Bleu de Delft, Typo 2006, page 70.

Vos témoignages

  • michelle foliot 31 janvier 2013 11:08

    D’où tenons nous notre pensée ? Certes de la matière, mais aussi des sciences, de la réflexion, de l’échange, de nos comportements avec autrui. L’ensemble de ces éléments contribuent à la formation de nos idées, de faire des comparaisons, de les combiner, de les « digérer » , de les ordonner en fonction de notre intelligence, de nos connaissances acquises. Quelle plus belle matière que la le livre. La lecture permet cette « transformation » consciente ou non qui fait chacun de nous et la société.

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