
"Tu te racontais des histoires ou plutôt des histoires naissaient en toi, quelles fermentations dans quels marigots profondément enfouis, elles pointaient leur gueule et se déroulaient interminables lianes ou des dragons chinois dont le corps louvoyant s’étire à l’infini ; bientôt elles se déployaient dans tout l’espace de la chambre, frôlant les quatre murs et le plafond, leurs queues fouettant l’air. (…) A mon retour tu m’en faisais le récit, (…) nous n’avions pas besoin d’artifices pour traverser les miroirs du réel."