Souleymane Diamanka : Papillon en papier

Dimanche 13 janvier 2013

Papillon en papier

Même s’il est né de ma plume, si tu l’as aimé et qu’il t’a plu ce n’est plus mon poème mais un papillon en papier Il survole une dune pleine d’amour près d’une plaine abandonné Les critères de l’écriture sont ce qu’ils sont L’encre attire dans de longs cratères le parfum des mots et le sublime en effaçant ce qu’ils sont Comme une fleur sentimentale qui aurait appris à voler en battant des pétales Le papillon en papier se fraie un chemin de l’horizon éteint à son étoile natale Il porte un tatouage silencieux sur la peau de ses ailes Et de ses airs de ses oncles les oiseaux de nuit rêvent de saisir Le puits d’un seul sein n’attend pas la pluie d’un seul ciel Quand l’eau fredonne l’offre reprend Et assainit les océans et les salives salées par le sang Pour mettre un pied dans l’immortalité le papillon en papier en a payé de sa vie Même s’il est né de ma plume, si tu l’as aimé et qu’il t’a plu ce n’est plus mon poème Il est devenu un genre de vœu nomade visible à l’œil nu L’empreinte d’une pierre d’ambre teintée que l’auteur a emprunté à un grand peintre Pour que les phrases utopiques croisent les angles morts et leurs perspectives Que chaque guerre rencontre un jour sa paix respective Même s’il est né de ma plume, si tu l’as aimé et qu’il t’a plu ce n’est plus mon poème mais un papillon en papier … Même s’il est né de ma plume, si tu l’as aimé et qu’il t’a plu ce n’est plus mon poème mais un papillon en papier Même s’il est né de ma plume, si tu l’as aimé et qu’il t’a plu ce n’est plus mon poème mais un papillon en papier

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